Campus sur le Domaine d’O pour les jeunes professionnels

Pendant la dernière semaine du festival, du 21 au 26 juin, le festival instaure un nouveau dispositif de formation destiné à de jeunes professionnels déjà en activité ou issus de cursus supérieurs d’art dramatique. Au programme, « la confrontation et l’échange d’expertises, d’approches, de méthodes et de pratiques de la mise en scène, à partir de différents textes et langages artistiques ». Au programme, des ateliers aux compétences complémentaires et des praticiens expérimentés, voire des maîtres. Peter Brook et Marie-Hélène Estienne conduisent un atelier autour de L’homme qui… , afin d’« explorer les points de frottement entre le théâtre et la littérature, de mettre en scène les thèmes de la souffrance et de la liberté à l’aide d’une recherche documentaire personnelle préalable. » Assisté d’Arthur Igual, Sylvain Creuzevault propose un travail autour de l’improvisation, à partir du roman de Peter Weiss L’Esthétique de la Résistance. Assisté de Jérôme Bidaux, Eric Lacascade mène lui aussi un atelier sur l’improvisation, mais avec une approche différente, à partir de textes de théâtre ou d’actualité générant diverses situations.  Katia Ferreira et Dag Jeanneret invitent à mieux appréhender la vidéo et  les outils numériques en se fondant notamment sur des textes d’Anja Hilling. Assistée de Johanna Korthals Altes, Isabelle Lafon convie les participants à s’inscrire dans une démarche d’écriture de plateau, imaginée à partir de textes disparates : correspondances d’écrivaisn du 18^ème siècle, scénarios, écrits bruts…, et posant des questions centrales sur le geste artistique, la prise de parole au théâtre.

Agnès Santi