Claire-Marie Le Guay

©Crédit : Thierry Cohen / Légende : La pianiste Claire-Marie Le Guay en résidence à l’Athénée.

Crédit : Thierry Cohen / Légende : La pianiste Claire-Marie Le Guay en résidence à l’Athénée.

Publié le 10 mai 2010

Piano

La pianiste mêle le romantisme de Chopin et Brahms à une création de l’un de leurs héritiers, le jeune Karol Beffa.

Artiste ouverte sur son temps, la pianiste Claire-Marie Le Guay est bien résolue à ne pas se laisser enfermer dans la routine du récital romantique. Cette bonne interprète de Liszt ou Schumann s’est par exemple lancée dans un passionnant projet discographique (chez Accord) plaçant Mozart et Haydn en miroir l’un de l’autre. Surtout, sa résidence à l’Athénée depuis janvier 2009 est l’occasion de montrer, avec un grand sens de la pédagogie, les liens entre musique du passé et création contemporaine. Après des oeuvres de Thierry Escaich et Thierry Pécou l’an dernier et un conte musical de Guillaume Connesson en avril, elle crée ce mois-ci une pièce de Karol Beffa (né en 1973), parfaitement entourée par la musique de Brahms (Sonate n° 2) et de Chopin (Scherzo op. 31, Nocturnes op. 9 n° 1 et op. 27 n° 2, Polonaise-Fantaisie op.61).

J-G. Lebrun

Lundi 17 mai à 20h à l’Athénée-Théâtre Louis Jouvet. Tél. 01 53 05 19 19. Places : 10 à 25 €.