Le jeune chef anglais dirige la Staatskapelle de Dresde dans un programme intégralement consacré à Schumann.
Daniel Harding fait partie de ces chefs qui ne laissent jamais indifférent. Remarqué en 1998 au Festival d’Aix-en-Provence dans Don Giovanni, il s’est depuis attaqué au répertoire romantique. On se souvient d’une exécution aux partis pris radicaux mais toujours intelligents de la 9ème symphonie « La Grande » de Schubert au Festival de Lucerne. Ce mois-ci, il dirige au Théâtre des Champs-Elysées un programme 100 % Schumann, avec l’Ouverture de «Genoveva», le rare Concerto pour violon en ré mineur (avec l’incontournable Renaud Capuçon)et la Symphonie n° 2. Ce concert est aussi l’occasion d’apprécier les sonorités toujours rutilantes de la Staatskapelle de Dresde, l’une des meilleures phalanges allemandes.
Vendredi 12 juin à 20h au Théâtre des Champs-Elysées. Tel. 01 49 52 50 50. Places : 5 à 85 €.