Le Grand Bain, festival initié par Le Gymnase

Le Grand Bain est de retour ! Pour sa sixième édition, il prend ses aises, s’étale sur tout un mois et dans toute la région Hauts-de-France. 34 artistes aux esthétiques diverses y sont invités à questionner la mémoire, qu’elle soit corporelle ou émotionnelle. Au chapitre création, on découvrira Les Diables, imaginé par l’inclassable Michel Schweizer avec la complicité de sept comédiens de l’Oiseau-Mouche, compagnie qui emploie des comédiens en situation de handicap : « une expérience totale et mémorable », mais aussi Plubel, de Clémentine Vanlerberghe et Fabritia D’Into, qui traverse l’histoire de l’art et de la pop culture pour y questionner la présence féminine. Perrine Valli, quant à elle, présentera la première française de Cloud et Michele Rizzo celle de Deposition. Les Bacchantes dadaïstes de Marlène Monteiro Freitas, le magistral Another look at memory de Thomas Lebrun, les brillantes Vagues de Noé Soulier, le militant Queen-Size de Mandeep Raikhy et le musical Quintette de Jann Gallois seront également au programme.

Un foisonnement créatif

 Ce Grand Bain sera aussi le dernier de Jan Martens en tant qu’artiste associé du Gymnase. Il présentera en guise d’au revoir la première française de son solo Lostmovements, écrit avec la complicité de Marc Vanrunxt, mais également Pauline Thomas, un programme composé de deux duos. Sylvain Huc, qui le remplacera à partir de janvier 2020, créera lui le solo Lex. À côté de cette large série de spectacles, seront à expérimenter notamment un bal rock itinérant concocté par Bérénice Legrand, une installation vidéo de Denis Darzacq, un parcours chorégraphique, d’Ambra Senatore à Mickaël Phelippeau, dans le Bassin Minier et des étirements du spectateur.

Delphine Baffour